Les 3 livres qui ont changé ma vie

Cet article participe à l’évènement “Les 3 livres qui ont changé votre vie” du blog Des Livres pour changer de vie. J’apprécie beaucoup ce blog, et mon article préféré est celui qui est dédié au livre “Libérez votre cerveau!” d’Idriss Aberkane. D’abord, parce que l’article est bien écrit (par Laëtitia Seitz du blog bonheurminimaliste et Créer sa vie) et, ensuite, parce que c’est l’un de mes livres préférés.

Je commencerai donc par celui-ci.

1. Libérez votre cerveau! Traité de neurosagesse pour changer l’école et la société

Idriss Aberkane

Ce livre, écrit par Idriss Aberkane et paru en 2016, est un véritable plaidoyer pour sauver nos cerveaux des maltraitances qu’on lui fait subir à longueur de temps. Un plaidoyer solidement argumenté et, malgré sa consistance scientifique, agréable à lire. N’hésitez pas, foncez, votre cerveau vous dira merci! (C’est ce que le mien m’a dit quand j’ai fini de lire cet ouvrage).

“Le cerveau collectif de l’humanité est confiné”

(cité par Aberkane, page 17)

Entrons dans le vif du sujet. La thèse défendue par Aberkane est que la société nous contraint à mal utiliser notre cerveau. Il explique ce retard par le fait que les pratiques sociales – scolaires, par exemple – ne suivent pas le développement des connaissances scientifiques que l’on a à leur sujet. En bref, on sait que ça ne marche pas, mais on n’arrive pas à appliquer les solutions au terrain. On sait que, comme tous les mammifères en âge de développement, les enfants ont un grand besoin de marcher et bouger pour développer toutes leurs aptitudes cognitives. Or, que fait-on à l’école? On les fait asseoir. CQFD.

La solution : la neuroergonomie, bien sûr! Késako? L’ergonomie est la sciences des conditions de travail. C’est elle qui s’occupe de comprendre et d’améliorer les processus d’utilisation des machines par les humains, par exemple. Si l’ergonomie s’intéresse à l’amélioration de l’utilisation par les hommes de leur propre cerveau, elle devient la neuroergonomie.

Et elle nous montre comment utiliser notre cerveau à plein potentiel, comme nous le faisons au quotidien avec nos mains. Nous savons manipuler des objets lourds. Il nous faut apprendre à manipuler des fonctions de notre cerveau qui représentent une forte charge cognitive (comme le calcul mental).

Un exemple? Retenir une suite de chiffres – comme un code – est l’une des choses réputées les plus difficiles pour le cerveau humain. Comment faites-vous pour vous rappeler de votre code bancaire? Vous utilisez les départements? Bingo! Vous êtes déjà champions de neuroergonomie. L’association d’idées – en particulier sur les codes longs – est l’un des fondamentaux de la mémorisation à long terme. C’est d’ailleurs l’une des méthodes enseignées par Cyril Maître au sein de son parcours de formation gratuite sur l’efficience cognitive. Je recommande.

Pour les neuroergonomes, il n’existe pas de prodiges ou de génies. Il y a simplement des personnes qui font fonctionner leur cerveau de manière neuroergonomique, donc puissante. Encore faut-il que la société permette à l’individu d’exercer son cerveau à son plein potentiel. Et c’est sur ce point qu’Aberkane concentre sa critique. En particulier concernant le système éducatif, qui demande à notre cerveau de s’adapter à un fonctionnement identique alors que c’est à la société de s’adapter au fait que chaque cerveau est unique.

Et comme l’éducation est mon domaine professionnel, c’est justement cette critique qui a… changé ma vie!

Ma sortie de boîte

Je n’ai pas eu la chance de rater mes études – pour paraphraser le best-seller d’Olivier Roland. Pur produit de l’institution scolaire et universitaire, j’étais ce qu’Aberkane nomme une “homo oestimatus”. Une personne qui n’existe que parce qu’elle est estimée. Où est le problème? Eh bien, il est que, dans l’univers scolaire, l’estimation s’appareille avec la notation. Je méritais ma place dans la mesure où mes notes me la garantissaient. Qui suis-je en dehors de la notation? Mes compétences n’existent-elles que parce qu’elles sont notées? D’autant plus, par un système évaluatif dont on connaît les failles…

sortie de boîte

Ce livre a éjecté de moi la représentation selon laquelle je ne valais que ce qui était noté par l’institution. Je me suis aventurée loin des sentiers quadrillés, ces “boîtes enfermantes” qu’Aberkane reprend à l’expression de Pierre Rabhi. J’ai lancé une Université Populaire rurale qui rejette d’emblée tout système d’évaluation et de discrimination lié au savoir ou au domaine de spécialité. Et j’ai créé ce blog, parce que mes connaissances ne demandent qu’à être libérées du carcan scientifique qui les enfermait jusqu’alors.

En fait, si cet article existe, c’est parce qu’Aberkane a libéré mon cerveau Smile

2. Ces idées qui collent. Pourquoi certaines idées survivent et d’autres meurent

Ces idées qui collent

En tant qu’enseignante débutante, je me suis intéressée assez tôt à la manière dont je pouvais rendre mes cours passionnants pour mes élèves et mes étudiants. Qui, en effet, se passionne d’entrée de jeu pour la sémantique, la sémiologie, la lexicographie, la didactique, etc? Très scolaire, je suivais les recommandations dont j’avais moi-même hérité pendant mes cours et les idées que certains profs m’avaient inspirées. J’utilisais un ton vivant, je variais les activités, les supports de cours et les formats d’intervention et je croisais les doigts pour que la mémoire de mes élèves ne leur fasse pas défaut avant leurs examens…

Rendre les idées intéressantes

Et puis, un jour, j’ai lu “Ces idées qui collent”, de Chip Heath & Dan Heath (2007) et j’ai compris que mes préoccupations de jeune enseignante faisaient partie d’un bien plus large questionnement : qu’est-ce qu’une idée qui impacte? Qu’elle soit vraie ou fausse, pourquoi telle idée survit à une autre?

L’aventure commence quand on s’interroge – c’est ce que font les frères Heath – sur la dimension innée ou acquise du caractère intéressant des idées : “les idées naissent-elles intéressantes ou les rend-on intéressantes?” (p.3). Il existe forcément des sujets plus attrayants que d’autres. Mais il est surtout possible de rendre un sujet sexy uniquement par la manière de le présenter. De le faire adhérer à la mémoire des gens. Avec de la Super glue qui colle fortement et durablement.

Comment fait-on? Dans un style vif et humoristique, les auteurs nous entraînent dans une véritable course poursuite après les idées fausses qui courent encore et toujours. Une ribambelle d’entre elles sont disséquées : blagues, rumeurs, proverbes, théories du complot, légendes urbaines, etc. Quels sont les ingrédients de leur succès? Quel est ce “mystère de l’efficacité de la construction des idées?”

La recette du succès

Enfant, ne vous a-t’on jamais dit de ne pas accepter de bonbons d’un inconnu par risque de vous faire empoisonner? Avez-vous entendu parler du danger de se faire voler un rein par la mafia? Cette maxime et cette histoire ont en commun de :

– provoquer une forte émotion (le peur et le dégoût, entre autres) ;

– vous faire entrevoir quelque chose d’imprévisible et de risqué ;

C’est par cette méthode de comparaison entre les caractéristiques des histoires qui fonctionnent bien que les auteurs ont commencé à voir se dessiner les 6 traits partagés par toutes. Les voici :

– La simplicité : j’entends ce principe comme l’envers de ce qui est “complexe” (au sens de “composé”). Une idée simple est une idée seule et unique. Ne pas noyer l’information au sein d’autres informations. Donnez votre idée sous forme d’une “règle d’or” ou d’un précepte.

– L’inattendu : la surprise est porteuse d’émotions fortes qui marquent l’esprit. Révéler quelque chose que les gens ne soupçonnent pas revient souvent à les choquer ou à les faire rire. D’où l’importance de la “chute” d’une histoire drôle (histoire qui n’est drôle que si la chute surprend…). L’inattendu et le surprenant suscitent l’intérêt et la curiosité : votre message peut alors être entendu.

– Le concret : les publicitaires sont généralement excellents à rendre tangibles des informations abstraites. L’utilisation de l’image, du film, du dessin animé amplifie cet effet. Les proverbes regorgent ainsi d’expressions imagées. On les retient mieux qu’un long discours.

Le militantisme s’inspire largement de ces 6 règles (avant même qu’elles aient été décrites telles quelles par les frères Heath). Voir, par exemple, l’article Militantisme, 10 clés de réussite où vous verrez des applications concrètes de ces principes.

– La crédibilité : nous croyons et retenons plus volontiers une idée lorsqu’elle est amenée par un spécialiste du domaine que quand elle nous est proposée par un quidam non qualifié en la matière. C’est logique. Dans les conversations quotidiennes, où nous parlons de tout et de rien, comment faire autorité? Les auteurs préconisent de permettre à l’interlocuteur “de tester avant d’acheter”. Ils donnent ainsi l’exemple de Reagan qui, en campagne présidentielle contre Carter, demandait aux électeurs d’analyser eux-mêmes la situation : “Avant de voter, demandez-vous si votre situation est meilleure aujourd’hui qu’il y a quatre ans” (p.17).

– L’émotion : tout ce qui génère des émotions, des sensations et des sentiments perdure beaucoup plus intensément et plus longtemps qu’une information uniquement traitée par le mental. C’est le principe de nombreuses psycho-thérapies et c’est la base de toute communication persuasive. Souvenez-vous de l’impact de la photo du cadavre d’un petit garçon de 4 ans échoué sur une plage ou de celui d’un film tourné dans les abattoirs industriels.

– L’histoire : nous avons toujours, du moins dans la civilisation occidentale, été bercés par des histoires. Quand une phrase débute par “C’est l’histoire de… “, qu’il s’agisse d’une blague de comptoir ou d’un conte de fée, l’enfant qui sommeille en chacun de nous s’éveille et s’accroche aux lèvres de notre interlocuteur.

succès

Ces 6 principes à succès de “l’idée qui colle” ont été largement intégrés dans les formations de communication, de copy-writing, de web marketing et de blogging. Ce sont ceux conseillés par Olivier Roland dans la formation Blogueur Pro, par exemple! Ils ont fait leur preuve et n’ont pas fini d’inspirer les créatifs et inspirateurs de tous poils Smile

J’ai moi-même appliqué ces 6 conseils dans mes designs de cours, en ingéniérie de formation, en conseil de rédaction et de présentation de projets. J’intègre dans mon quotidien les mots des auteurs : “Votre règle d’or pour concevoir une idée gagnante? Une histoire simple, imprévisible, concrète, crédible et émouvante” (p.19). Je tente également de les appliquer aujourd’hui sur ce blog concernant la communication de groupe! Ils m’ont progressivement permis d’être beaucoup plus performante dans mes productions. Ils m’ont surtout donné un avantage qui n’est pas négligeable : celui de beaucoup m’amuser en les appliquant!

Influence et manipulation

S’il est un domaine qui m’a toujours effrayée, c’est celui de la manipulation (commerciale, politique, sentimentale, etc.). J’ai toujours fui les vendeurs et tourné la tête de l’autre côté quand on me demande si j’ai besoin d’aide dans un magasin! Alors, bien sûr, j’ai lu (et même résumé) Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens (Joule & Beauvois, 2002). J’ai réussi à éradiquer ma peur des commerciaux et vendeurs. Mais je n’arrivais toujours pas à dire “Oui” quand je pensais “Non” dès lors que je m’y sentais forcée. D’où de nombreux déboires pour mon cœur et mon porte-monnaie.

influence et manipulation

Jusqu’à ce que, il y a quelques mois, on me mette dans les mains “Influence et manipulation” que Robert Cialdini a écrit l’année de ma naissance (il y a 36 ans, faites le calcul!)… Impossible de vous décrire tous les éléments que ce livre a changé dans ma vie. Mais je vous liste les apports qui m’ont semblé les plus pertinents. Pour que vous puissiez ensuite, vous aussi, aller piocher l’essentiel pour transformer votre vie :

L’influence ou “le câblage de notre cerveau”

Quand quelqu’un nous demande quelque chose en nous donnant la raison de sa demande, nous acceptons sa requête plus facilement que s’il ne donne pas la raison. Entendre un “parce que” nous dispose à accepter une demande car elle nous paraît immédiatement plus justifiée.

Quand nous comparons deux choses, notre avis sur la 2ème chose est influencé par celui que nous avons sur la 1ère. Un objet lourd vous paraîtra plus pesant si vous avez auparavant soulevé un objet plus léger.

=> J’ai appris que mes réactions d’achat étaient conditionnées par les impulsions de mon cerveau. J’ai prêté attention à ces automatismes, ce qui m’a permis de ne pas leur obéir inconsciemment.

La réciprocité ou “faites aux autres ce que vous voulez qu’ils vous fassent”

– Dans la majorité des sociétés, recevoir quelque chose oblige à rendre la pareille.

– Recevoir amplifie la perception que l’autre est sympathique et favorise donc l’échange réciproque de dons (ou pseudo dons, d’ailleurs!)

– Ce principe est donc largement utilisé dans les domaines où la persuasion est nécessaire (politique, vente, militantisme, apostolat religieux, etc.). De l’échantillon gratuit à l’offre d’une Bible, le sentiment de dette ressenti par le receveur l’oblige psychologiquement à poser un geste en retour.

=> J’ai appris à dire non – et sans culpabilité – aux dons apparents lorsqu’ils me réclamaient en retour un contre-don trop engageant.

L’engagement ou “comment ne pas mettre le doigt dans l’engrenage”

– Nous sommes enclins à vouloir rester cohérent avec notre décision première ou notre comportement initial. Dans l’imaginaire collectif, la cohérence renvoie à une personnalité stable, solide, fière, honnête, forte.

manipulation

– Une fois engagés, nous ancrons si fort notre responsabilité face à cet engagement que nous nous persuadons que nous avons fait le bon choix. Même si celui-ci ne nous convient, en fait, pas du tout.

– L’une des techniques bien connue des manipulateurs est donc de nous engager dans une voie qui est à leur avantage. C’est le fameux “pied dans la porte” mis au jour par Freedman et Fraser (1966). On commence par une petite offre peu onéreuse puis on escalade vers quelque chose de plus cher. Et ce, en sachant que nous n’oserons pas nous en désengager afin de préserver l’image positive que nous avons de nous-même (je ne suis pas une girouette!).

=> J’ai appris à ne plus ressentir de gêne ou de honte à me désengager d’une proposition si elle ne me convient pas ou m’entraîne vers autre chose que je ne souhaite pas. J’applique la règle du “sauve qui peut” à l’encontre de celle de l’engagement éternel.

La preuve sociale ou “si tout le monde le fait, moi aussi”

– Nous sommes des êtres sociaux. Comme tels, nous subissons un effet de contagion (rires communicatifs, chaînes de bâillement, etc.).

– La preuve sociale est une sorte de caution collective : si nos semblables approuvent quelque chose, il y a de fortes chances que ce soit également bon pour nous.

– A la base du succès de la preuve sociale se trouve le sentiment d’incertitude : plus nous sommes incertains, plus nous avons besoin de preuve sociale.

=> J’ai appris que le mode “pilote automatique” qui nous amène à suivre la preuve sociale doit être mis en pause lorsque nous prenons des décisions. Lorsque j’ai à poser un choix important, je reviens, dans un sursaut d’individualisme, à ce que ce choix implique pour moi, et pour moi seulement.

moutons

La sympathie ou “comment fonctionnent les réunions Tupperware”

– C’est en créant une ambiance sympathique que les manipulations fonctionnent le mieux. Une relation de confiance, comme celle amenée par la co-optation, le réseau, les amis d’amis, est la base d’influence du consommateur.

– Les facteurs de sympathie d’un interlocuteur sont : son apparence physique, sa similarité avec nous, le fait qu’il fasse des compliments, et la possibilité de contacts et de coopération entre nous.

=> J’ai appris à repérer le ressenti de sympathie que je développe instinctivement vis-à-vis des personnes qui démontrent les qualités que je décris ci-dessus. J’applique le conseil des auteurs : me focaliser sur les effets provoqués par cette sympathie (que va-t-il vraiment m’arriver si je “succombe” à l’effet positif de cette personne en face de moi?). Prendre conscience de ces effets m’a rendue réaliste et m’a permis de dire oui ou non en toute connaissance de cause.

L’autorité ou “s’ils le disent, c’est que c’est vrai!”

– Nous avons tendance à nous soumettre à l’autorité des personnes que nous reconnaissons comme “expertes” (nos dirigeants, les médecins, les scientifiques, etc.).

– Les religions, les grands mouvements idéologiques et les dictatures ont exploité et exploitent encore ce principe psycho-social inhérent à notre nature humaine. L’autorité détenue par le prêtre, l’imam, le chef, le leader, le représentant du peuple, le général ou le scientifique amène Monsieur et Madame Tout le monde à des actes qu’il/elle n’aurait sans doute jamais posés en dehors de cette influence.

– Les mots, les vêtements, les accessoires, les diplômes et les titres sont les éléments sur lesquels nous nous basons pour reconnaître une autorité à quelqu’un.

docteur

=> J’ai appris à prendre les signes d’autorité pour ce qu’ils sont : des signes. Et non pas des garants d’une compétence qui m’obligeraient à suivre corps et âme les personnes qui portent ces signes. J’attends de vérifier que la personne est compétente dans le domaine dont elle semble spécialiste, puis je suis ces conseils. Sans oublier d’exercer mon esprit critique…

La rareté ou “la peur de passer à côté”

– Il existe une tendance humaine à évaluer comme précieux ce qui semble rare (ce qu’on a jamais vu, ce qui a un certain prix à nos yeux, ce qu’on pourrait bien perdre prochainement, etc.). Le bon sens populaire dit bien qu’on veut toujours ce qu’on a pas, que l’herbe est plus verte chez le voisin et qu’on ne se rend compte de ce que l’on avait que lorsqu’on l’a perdu!

– C’est la raison pour laquelle le vendeur vous martèle qu’il ne reste plus qu’un exemplaire de cette paire de chaussure unique que vous convoitez.

– Ce principe est sous-tendu par un fonctionnement nommé “réactance psychologique” : nous avons horreur de la restriction de nos libertés. Ne pas pouvoir acheter quelque chose nous horripile (de la même manière que d’être obligé d’acheter quelque chose que nous ne souhaitons pas).

=> J’ai appris, à force d’entraînement, à résister à cette frénésie qui s’empare de nous tous dès que l’un de nos désirs est frustré. Il ne s’agit pas d’une démarche intellectuelle mais plutôt d’une distanciation émotionnelle : je sens l’énervement arriver, la contrariété monter, ma respiration s’accélérer. Seul un bref travail sur la respiration ou un petit passage en mode “pleine conscience” me permet d’éloigner la frustration. Cela m’évite de m’engager sur un achat compulsif tout simplement parce que je rate une prétendue perle rare!

Bref,

Vous l’avez compris, la lecture de ces 3 livres m’a apporté une forme d’assertivité par rapport aux commerciaux. Mais plus encore, ils m’ont permis de comprendre le fonctionnement de notre cerveau humain, des normes qui le conditionnent et des grandes règles psycho-socio-neurologiques qui régissent notre quotidien! Cette plongée dans ces 3 best-sellers a changé ma vie professionnelle et privée. Elle a amené une distanciation dans mes émotions et, donc, dans mes prises de décision. Ils ont un pouvoir transformationnel énorme.

Et vous?
Que vous ont-ils apporté?
Ou, si vous n’en connaissiez aucun, lequel allez-vous lire en premier?

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2 Responses

  1. Merci beaucoup pour ces propositions de livres et le partage.
    j’avais déjà lu le premier, D’Idriss Aberkane et je suis motivé pour lire “Influence et manipulation” de Cialdini, que je connais de nom déjà, mais pas encore lu.
    Bonne continuation !

  2. Merci Laura pour cette sélection.

    J’ai tellement entendu parler de “libérez votre cerveau”, il est dans ma liste de livre à lire et chroniquer!

    Les idées qui collent m’a l’air intéressant, grâce à Olivier Roland, je connais déjà un peu ces principes, mais il serait bien de les approfondire…

    J’ai moi aussi lu: “influence et manipulation”, en effet c’est un livre très utile pour ne pas se faire avoir par tout le monde!

    Ciao

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Qui suis-je?

Je m’appelle Laura. J’ai passé les 15 dernières années de ma vie à étudier et à voyager. A rencontrer des gens, des cultures, des mouvements et des institutions diverses et variées. Et aussi à me passionner pour différentes causes (accueil des personnes réfugiées, défense des droits des animaux, etc.)

A 35 ans, je suis enseignante-chercheure en Sciences du Langage et en Sciences de l’Education. Linguistique, pédagogie, sociologie et neurosciences sont mes dadas. J’aime aussi faire de la moto et regarder pousser les courgettes et tomates de mon jardin.

Je suis passionnée par la COMMUNICATION DE GROUPE et j’ai créé ce blog afin de partager avec vous – via des résumés de livres et des articles – des astuces pour mieux interagir en situation “collective”.

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Qui suis-je?

Moi c’est Thomas, je suis un passionné de Sciences Humaines depuis plus de 10 ans.
Après des études en sociologie et anthropologie, j’ai aimé travailler, observer, apprendre dans le monde du secteur culturel et celui de l’événementiel. Faciliter des collectifs, organiser des événements… J’ai vu et repéré les choses qui marchent et les axes d’améliorations du travail de groupe.

Passionné de Psychologie sociale et de communication j’ai très envie de vous transmettre ce que j’ai appris et continuer de me former avec vous. Comment ? En lisant des livres pour vous, pour répondre à vos questions et vos besoins.

Nantais de 31 ans, je troc les routes d’Amériques du Sud pour un voyage au cœur de nos interactions pro, perso.

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Thomas Birault
Passionné d’interactions depuis 1920

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